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«J’ai beaucoup souffert de dyslexie quand j’étais enfant ou ado, nous dit-elle. Mes camarades se moquaient de moi, j’étais mauvaise en orthographe, j’essayais de passer inaperçue. J’étais timide et me réfugiais dans un monde imaginaire.» Sur la première page de son livre (paru aux Editions Eclectica, 1218 Grand-Saconnex), on peut lire ceci: «Lettres, mots, chiffres qui se croisent, bégaiement … autant de situations qui stressent, donnent l’impression d’être inférieur, rendent timide ou au contraire agressif. La rêverie, l’imagination sont souvent un refuge salvateur pour les personnes dyslexiques.» Sylvie nous précise que ce sont l’amour de ses parents, sa volonté et sa force de caractère qui l’ont aidée à surmonter ce handicap. Mais encore maintenant, il lui arrive de confondre 3 et 8, Autriche et Australie, ou de dire chevaux quand elle voit des vaches. Mais elle ne fait pas exprès, ses erreurs sont spontanées et souvent elle ne s’en rend même pas compte. L’auteure a inscrit une jolie dédicace sur la page de garde de son livre destiné avant tout aux enfants dès l’âge de 8 ans, mais aussi à leurs parents ou grands-parents: «Puise ta force dans la différence, elle deviendra une richesse.» Retour |